Le15 juillet,une formidable clameur retentissait dans le stade LoujnikideMoscou. Entendue aux quatre coins du globe, celle-ci faisait écho au titre de champion du monde de football décerné sousundéluge de pluie et de paillettes à l’équipe de France. Puis, le lendemain, en Russie comme ailleurs, la vie reprenait soncours et, avec, la pratique d’un sport au ras des pâquerettes, dans le plus strict anonymat des épreuvesamateures où,commedisait l’autre, l’essentiel restedeparticiper,quels que soient leniveau, l’âge et l’état de fraîcheur, voire,pour les plus dissolus, le taux d’alcoolémie de la veille au soir.
Libération , samedi 15 septembre 2018